De nombreux exploitants sont intéressés par la mise en place d’une activité de sous-location à Paris. Plus généralement, cet attrait se constate dans toutes les grandes villes, comme Lyon, Nantes ou Bordeaux. Or, de nombreuses contraintes spécifiques existent dans ces villes. Les collectivités ont en effet mis en place une règlementation stricte.
Alors, quelles sont les règles à bien prendre en compte avant de se lancer dans une grande ville ? Et quelles solutions existent pour générer du cashflow en sous-location ?
Un bien en sous-location pour faire de la location courte durée
Des contraintes règlementaires très fortes
La plupart des grandes villes ont mis en place une règlementation contraignante pour limiter l’activité de location courte durée. Il faut ainsi :
- Réaliser un changement de destination ou d’usage du bien à louer
- Répondre à la règle de la compensation
Changement de destination
Dans toutes les villes de plus de 200.000 habitants, il est impératif de faire cette démarche auprès des services de la mairie. Cela permet d’indiquer que le bien ne servira plus d’habitation mais sera destiné à de l’hébergement touristique.
Règle de la compensation
Pour chaque m² mis en location courte durée, il faut proposer 1 m² en location classique, en transformant un local commercial.
Exemple : pour 30m² de location courte durée, il faut également proposer 30 m² en location classique.
À noter, qu’à Paris, la règle de compensation est doublée. Ainsi, pour 1 m² de location courte durée, il faut proposer 2 m² de location classique.
De ce fait, bien que très génératrice de cashflow, la location en courte durée à Paris peut être très contraignante et difficile à mettre en place.
Sortir de Paris
En région parisienne, la demande en location courte durée peut être très forte. En effet, de nombreuses entreprises sont implantées et de beaucoup de professionnels préfèrent loger dans un appartement plutôt qu’à l’hôtel.
Par ailleurs, les règles peuvent y être plus souples. En effet, de nombreuses communes n’appliquent pas de règle de compensation, notamment dans le 78, le 91 et le 95.
Pour éviter les démarches de changement de destination du bien, il est également possible de lancer son activité dans une des nombreuses villes de moins de 200.000 habitants de la zone. Une simple déclaration de location en meublé est nécessaire.
Les grandes villes mettent en place des mesures toujours plus contraignantes pour l’activité de location en courte durée. Cette activité n’est donc pas adaptée à la majorité de personnes souhaitant lancer une activité de sous-location dans la capitale (et plus généralement dans les grandes villes).
Toutefois, il existe d’autres solutions pour lancer son exploitation de sous-location à Paris.
Un bien en sous-location pour faire de la location moyenne durée
Pour pouvoir mettre en place une activité de sous-location dans une grande ville comme Paris malgré les contraintes, il existe la solution de la location moyenne durée (supérieure à un mois).
La contrainte de la compensation spécifique à la location courte durée est ainsi levée.
L’activité de location de moyenne durée s’appuie sur le bail mobilité. Il s’agit d’un bail de location spécifique, qui s’adresse aux étudiants et aux professionnels. Sa durée varie de 1 à 10 mois maximum.
Pour en savoir plus, voir l’article dédié à la location moyenne durée dans les grandes villes.
Le bail mobilité est une excellente solution à appliquer dans le cadre d’une activité de sous-location.
Enfin, il existe une troisième solution, également génératrice de cashflow, mais qui s’inscrit dans un temps plus long.
Un bien en sous-location pour faire de la colocation
Dans le cadre d’une activité de sous-location, il est tout à fait possible d’exploiter des biens en colocation. Pour cela, il est nécessaire de sélectionner des biens de grandes tailles, puis de les louer « à la chambre ».
Cette solution ne nécessite pas de démarche spécifique. Néanmoins, il faut vérifier au préalable que rien dans le règlement de copropriété ne s’oppose à cela. Dans les faits, la pratique est très très rarement limitée ou interdite.
La colocation n’est pas la solution la plus génératrice de cashflow, toutefois, c’est celle qui nécessite le moins d’investissement en temps pour la gérer.
Vous accompagner dans le lancement de votre activité de sous location à Paris
Une exploitation en sous-location dans une grande ville comme Paris n’est pas impossible.
Toutefois, les contraintes y sont tellement fortes, qu’il peut être intéressant d’envisager des villes de taille moyenne. En effet, de nombreuses villes de moins de 200.000 habitants disposent d’un très fort potentiel de rendement. De plus, il est beaucoup moins contraignant de s’y lancer (pas de démarche de changement d’usage du bien, pas de règle de compensation).
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